Je ne saurais dire ce que je dois aux encouragements qui m’ont été prodigués.
Alberto Giacometti rencontré à 19 ans, et revu épisodiquement. Puis monsieur Bader et Jacques Dubourg, galeriste, auquel il m’avait présenté, qui m’a conforté et encouragé à poursuivre dans cet art où je débutais.
J’avais 20 ans, et tout en évoluant dans le métier de la décoration, j’ai poursuivi mon rêve de me consacrer un jour entièrement à cet art. Je peignait avec le souhait que mes tableaux soient accrochés un jour près de ces peintres qui m’ont ouvert la voie.
La peinture a la chance de ne pas traduire la vision, mais l’émotion de l’artiste. On devine le sujet, il n’est pas imposé.
Un croquis pris en hâte, ou une photo (par manque de temps) d’un lieu, le tout enregistré mécaniquement dans la mémoire. Puis fort souvent oublié, jusqu’au jour de sa redécouverte. Les besoins de faire ressurgir l’atmosphère par la couleur, un imaginaire à recréer.
Comme le disait Braque : « ne pas chercher à démontrer, chercher à troubler ».
Détecter la joie de l’œil devant une toile, la traduction de la lumière, de la forme et de la couleur. Réveiller la nostalgie d’un lieu, d’un moment.
Tel est le sens de mon travail que je poursuis et qui me fait avancer.